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Charline  Format imprimable  Format imprimable (pour imprimer le conte)

Le onze mars mil neuf cent quatre-vingt-cinq, j’allais au restaurant avec des amis. Arrivés au restaurant, on s’assit au tour d’une table. On commanda des boissons, puis on se raconta des histoires à tour de rôle, que chacun d’entre nous avait vécues.

A mon tour je me souvins d’une histoire que j’avais vécue lors de mes vacances d’été en mille neuf cent quatre-vingt-quatre à PRAGUE, c’est à dire l’année précédente. Cette histoire m’avait terriblement marqué, je commençais ainsi :

" Ma cousine Caroline avait huit ans. Sa mère était morte depuis quelques années. Elle vivait avec son père. Tous les samedis, il l’emmenait se balader en ville. Ce samedi puisque j’étais présent, je les accompagnais. Arrivés dans la boutique, nous visitâmes le magasin. Ma cousine se dirigea vers les jouets. Elle fut attirée par deux poupées : L’une brune, l’autre blonde. Son père se dirigea vers les livres, il aimait la lecture. J’étais à côté d’elle et elle me demanda de l’aider à choisir. Pour finir, elle choisit la poupée brune qui était habillée d’une robe noire et rouge qu’elle avait décidé nommer Charline.

A vrai dire, cette poupée nous attirait ma cousine et moi. Je ne savais pas si c’était son habit noir et rouge qui retenait notre attention ou ses lèvres noires.

Nous nous dirigeâmes vers la caisse où nous trouvions son père qui discutait avec le caissier.

C’était un vieillard chauve, voûté, qui avait une voit troublée. Vêtu simplement, peu actif comme le caméléon, ses vêtements étaient sombres. Lorsque nous entrâmes à la maison, nous déposâmes les articles que nous avions achetés, ma cousine déposa sa nouvelle poupée sur son lit et nous repartîmes dîner au restaurant.

La soirée se passa bien, on rigola, on s’amusa et quelques heures plus tard nous rentrâmes à la maison et nous trouvâmes la télévision allumée, des pièces de la maison éclairées et saccagées comme si quelqu’un était à la recherche de quelque chose. Mon oncle pensa que des cambrioleurs avaient squattés la maison, alors il décida d’appeler la police. Les policiers vinrent, fouillèrent la maison pour essayer de trouver des indices car, on aurait dit que le cambrioleur venait de l’intérieur.

Deux heures plus tard, nous étions en train de ranger tout le désordre lorsque le téléphone sonna ! Mon oncle répondit. Il fut bref au téléphone. Ensuite il m’appela ainsi que ma cousine ma cousine pour nous annoncer que notre grand-mère allait nous rendre une visite.

Le lendemain, ma cousine et moi étions en train de jouer lorsque tout à coup, on entendit une voiture arriver : c’était grand-mère.

Lorsqu’elle descendit de sa voiture, elle avait les bras pleins de cadeaux qui nous étaient destinés. On courut vers elle en disant :

" Bonjour grand-mère ! Bonjour mamie ! "

Elle était si heureuse qu’elle nous répondit en souriant :

" - Bonjour mes petits enfants ! Je suis très contente de vous voir ! Qu’est ce que tu as dans la main Caroline ? Questionna grand-mère.

- C’est ma nouvelle poupée Mamie.

- Et toi Sylvain tes vacances se passent-elles bien chez ton oncle ?

- Oui Mamie tout se passe à merveille ! "

Après le dîner, ma cousine montra à notre grand-mère la poupée que son père lui avait achetée. Lorsqu’elle la vit, elle se mit à nous raconter une histoire que des gens de son village racontaient à l’époque de son adolescence. Ils disaient qu’il existait, quelque part sur Terre, une poupée maléfique avec des lèvres noires, qui existait en un unique exemplaire, et que toute personne la possédant aurait des membres de sa famille qui mouraient subitement.

Après cette histoire à dormir debout, tout le monde partit se coucher. Le lendemain, notre grand-mère partit en voiture sans prévenir personne. Mon oncle et ma cousine ne crurent pas en l’histoire de grand-mère. Mon oncle disait :

" - Les histoires surnaturelles sont des histoires montées de toutes pièces par des individus qui ne savent que faire de leur temps libre ou par des individus qui ont une imagination fertile. "

Les jours passèrent, ma cousine s’occupa toujours aussi bien de sa poupée, malgré les avertissements que notre grand-mère nous avait fait parvenir en racontant son histoire et les faits étranges qui s’étaient produits.

Un beau jour, ma cousine entendit une musique envoûtante pendant son sommeil. De peur, elle alla dans la chambre de son papa, lui raconta ce qui venait de se produire et elle lui demanda si elle pouvait dormir avec lui. Son père pensait qu’elle avait fait un cauchemar, et lui dit que si elle le voulait, elle pouvait dormir avec lui.

Elle resta avec son père et s’endormit.

Une semaine plus tard, mon oncle, à son tour entendit quelque chose. Cette fois si c’était différent : c’était une voix d’enfant. Au début, il pensait que c’était Caroline mais elle était à l’école. La voix semblait venir du canapé, qui n’était pas loin du fauteuil dans lequel mon oncle se trouvait alors.

La voix disait :

" Si tu ne m’aimes pas tu périras. "

Mon oncle alla voir d’où cela provenait et ne vit que la poupée de Caroline, allongée, les yeux grands ouverts avec un petit sourire. Mon oncle se posait des questions. Il était effrayé, tremblait et ne savait que faire. Il se sentait fatigué et alla se coucher.

Une heure plus tard, il me prévint qu’il allait dans le garage pour le ranger et le nettoyer ; je me proposais de l’aider. A notre arrivée, nous vîmes la poupée posée sur le capot de la voiture.

Mon oncle me demanda si c’était moi qui l’avais posée là et je lui répondis que depuis mon arrivée, je n’avais pas mis les pieds dans le garage.

Mon oncle se demanda qui avait pu la déposer et s’évanouit.

Quinze minutes après mon appel, une ambulance arriva. Les médecins me dirent qu’il devait rester une semaine à l’hôpital. La semaine passa rapidement et mon oncle revint à la maison. Plus le temps s’écoulait, plus des phénomènes étranges se produisaient.

Mon oncle commençait à se douter de quelque chose, jusqu’au jour où il reçut un appel. La personne qui l’avait appelé l’avertit en lui disant :

" Faites attention ! Elle détruit les familles qui la possèdent, elle tue ceux qui ne l’aiment pas et apporte le malheur. "

Mon oncle n’eut pas le temps de lui demander son nom que cette personne avait déjà raccroché. Trois jours plus tard, il décida de faire le point sur le nombre de phénomènes étranges qui s’étaient produits ces dernières semaines. Là, il était sûr qu’il se passait quelque chose d’étrange dans cette maison. Il se demanda d’où pouvait provenir ce malheur.

Le lendemain, l’hôpital de St. Frank appela mon oncle pour lui annoncer que sa sœur venait de décéder dans un accident de voiture. Cinq jours après, ma cousine se rendit chez notre grand-mère avec sa poupée. Le lendemain la grand-mère fut retrouvée morte, poignardée, ficelée de partout. La police trouva des traces de main d’enfant sur le couteau. Caroline avait assisté à la mort de sa grand-mère.

La police accusa Caroline car il n’y avait aucune trace d’effraction et aussi à cause des traces de doigts sur le couteau. Elle fut vite innocentée car ce n’était pas ses empreintes. Le lendemain matin, Caroline vint me voir et m’avoua avoir assisté à la mort de sa grand-mère mais n’avait pu voir le meurtrier. Elle me raconta le déroulement du meurtre :

" En allant me servir à boire à la cuisine, j’entendis des bruits et ensuite des hurlements qui disaient au secours, à l’aide. Alors de peur, je me suis cachée derrière la porte, et j’ai regardé par la serrure. Je vis notre grand-mère allongée par terre enroulée de ficelles de cuisine et les yeux bandés, elle avait le bras plein de sang, je vis une lame de couteau lui rentrer dans le ventre puis dans la tête. "

Après m’avoir raconté son histoire, elle me fit promettre de ne rien révéler. Tout le monde était triste lorsque tout à coup, j’entendis des cris et des hurlements dans l’escalier. Je m’y rendis et aperçut Stéphanie la servante, les yeux bandés, ligotée et poignardée de toutes parts.

A l’arrivée de la police, ma cousine se décida à tout raconter sur la mort de sa grand-mère.

Vu les circonstances identiques des trois meurtres, les policiers en conclurent que le coupable n’était qu’une seule et même personne. Les policiers partirent. Nous allâmes tous nous coucher en nous enfermant dans nos chambres. Le lendemain matin, ma cousine et moi allâmes déjeuner, et contrairement à d’habitude, nous ne vîmes pas le père de Caroline à table pour le déjeuner. Nous décidâmes d’aller le chercher dans sa chambre. Arrivés devant la porte, nous essayâmes d’entrer mais la porte était verrouillée alors nous allâmes chercher le double des clefs.

Une fois entrés dans la chambre, on ne vit personne, lorsque tout à coup, le placard s’ouvrit et le père de Caroline en tomba. Il était ligoté, la bouche scotchée : il avait été poignardé de partout, comme la grand-mère et la servante de Caroline. Depuis que Caroline vit son père gisant sur le sol dans une mare de sang, elle devint folle et dut être hospitalisée dans un asile.

Le lendemain je repartis chez moi et quelques mois plus tard, j’appris que ma cousine s’était enfuie de l’asile et qu’elle avait été retrouvée morte. Charline fut retrouvée assise à côté d’un cadavre, avec dans la main, un poignard ensanglanté. "

Et voilà, mon histoire se termine là !







Les contes sont la propriété de leurs auteurs.
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Isabelle de contes.biz