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Aïcha Mozbayel épisode 1 Format imprimable  Format imprimable (pour imprimer le conte)

Un homme qui allait à son travail, la trouva assise sur son chemin.

- Hum ! grogna-t-il, enveloppée d'un châle bleu
Elle se tient au bout de la rue !

- Hum ! répondit-elle. O yeux de sa mère !
O sourcils de sa sœur !
Ce gilet brodé t'appartient-il ?


- Va chez nous, et contemple notre situation !

Le soir même, quand il rentra chez lui, il pria sa mère de demander la main de cette jeune fille.

- Mais avec quoi ? s'écria sa mère, avec quoi irais-je demander sa main ? avec des poux sans doute !

Le lendemain en partant pour son travail, il retrouva la jeune fille au même endroit. Il se tinrent les mêmes propos que la veille.

- Va chez nous et contemple notre situation. Lui dit-il en rebroussant chemin pour rentrer chez lui.

Elle le suivi alors discrètement et colla son oreille contre la porte de la maison. Il parlait à sa mère :
« Mère, allume donc !
La lune nous éclairera, répondit la mère.
Qui y-a-t-il à manger, mère ?
De la galette et des oignons, mon fils !
M'as tu reprisé la chemise ?
Oui, j'ai enlevé un morceau de la manche pour la rapiécer. »

N'ayant rien perdu de cette conversation, Aïcha repartit discrètement.
Le lendemain, il la retrouva sur son chemin et ils échangèrent à nouveau les mêmes propos.

- Va chez nous, et contemple notre situation !
- « j'ai été chez vous et j'ai vu votre situation !
La lune est votre lustre !
Les oignons sont vos pommes
Et vous enlevez des manches
Pour rapiécer vos bas (de chemise) »


Le soir, il rentra chez lui, plus résolu que jamais à épouser cette jeune fille. Et il persuada sa mère d'aller demander sa main.
Elle alla dons frapper à la porte de la maison de la jeune fille ?
« qui est là ? demanda celle-ci de l'intérieur.
- Ouvrez
- Pose le pied dur le ciment, soulève le fer et pousse le bois »

La mère entra et demanda à la jeune fille :

- pourquoi ne t'es tu pas levée pour m'ouvrir ?
- « La rose délicate de mon giron m'empêche de courir ! Où est ta mère ?
Elle est parti accompagner ce qu'elle n'a jamais amené !
Où est ton père ?
Il est parti accompagner ce qui ne reviendra jamais ! »

La mère ne comprit rien à ce discours énigmatique, et s'en alla rendre compte a son fils qui lui expliqua :
« La rose rouge, c'est sa virginité, sa mère est allé accouché une femme et son père est allé a un enterrement »
Il tenait absolument à épouser Aicha, et peu de temps après, on lui accorda sa main. Un mois plus tard, le mariage fut célébré.
Au lendemain de la nuit de noces, une jeune fille qui louchait alla voir Aïcha :
« Bonjour, la mariée, dit la jeune fille.
- Bonjour, ô toi dont un œil cuisine pendant que l'autre verse de l'huile ! »

La jeune fille alla en pleurant se plaindre à sa mère, qui décida « d'aller voir ça » avec ses nombreux enfants.
- « Bonjour la marié !
- Bonjour, ô chienne aux nombreux chiots »

La dame révoltée, s'en alla se plaindre à la maîtresse de maison, qui décida d'aller vérifier la véracité des faits.
« Bonjour la mariée,
dit-elle, il paraît que tu as…
- Par l'endroit d'où sont sortis tes enfants, je n'ai rien dit de tout cela ! »

La dame horrifiée, courut vers le mari de Aïcha qui vint a son tour :
« Bonjour la mariée », dit-il.
Elle lui répondit par une grossièreté énorme.
« Par Dieu, s'enflamma-t-il, tu ne passeras plus une seule nuit sous mon toit ! »


pour la répudier, ils allèrent chez le cadi, un homme pieux et noble, richement vêtu de ses nombreux burnous et gandouras. Avant qu'il ne rende don verdict, Aïcha lui fit le geste d'offrir quelque chose, les deux mains réunies, voulant lui signifier que si le jugement est en sa faveur elle lui donnerait une poignée de louis d'or. Le cadi la compris ainsi.

« Comment ? dit-il au beau-père d'Aïcha, vous voulez répudier cette femme qui vient juste d'arriver chez vous ? A peine deux jours, et vous voulez la répudier, elle a tous les droits sur vous ! elle garde tous les bijoux, tous les meubles ! tous ce qu'elle a apporté et tout ce que vous lui avez offert ! »
Quand tout le monde reparti, le cadi arrêta Aïcha :
« Donne !
- Quoi donc ?
- Ce que tu m'as promis par ton geste !
- Mais tu es fou ? mon geste te disait de cacher tes parties génitales !
- Mes parties ? mes parties visibles et toutes mes gandouras, tous mes burnous ! …
- Si, si ! dit-elle, c'était visible ! tu as attiré la honte sur toi ! »

Et elle s'en alla, cherchant, cherchant …







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Isabelle de contes.biz