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La légende d'alice  Format imprimable  Format imprimable (pour imprimer le conte)

Il était une fois une fille qui se prénommait Alice. Alice possédait une force extraordinaire, elle avait le pouvoir de changer des choses en ce quelle voulait, elle détenait une incroyable beauté dont les hommes étaient fous amoureux et les femmes extrêmement jalouses. Mais elle avait aussi un défaut, ce défaut était que ces magnifiques cheveux blonds s'emparaient de tout se qui était à leur portés, que ce soit une chose ou une personne. c'est pour cela quelle ne devait plus remettre les pieds dans une ville, un pays ou encore un continent . Elle avait fait appel à une magicienne capable de la transformer en poisson, depuis elle vivait sous l'eau.


Un jour se promenant un peu trop loin de chez elle, elle se retrouvât dans un filet. Le pêcheur trouvait ce poisson très beau, il décida de ne pas le vendre et de le garder. Le lendemain c'était l'anniversaire de son fils, le pêcheur qui était si pauvre n'avait rien à lui offrir.
A l'instant ou il allait partir, il vit le poisson nager dans le récipient en terre ou il l'avait mis, il décida de l'offrir à son fils. Son fils s'appelait Jean, il avait bon coeur et il fut très content de son cadeau.
Après avoir bavardé devant une bouteille de cidre, son père s'en alla, mais avant de franchir la porte, il rappela à Jean qu'il fallait qu'il trouve une femme et qu'il fonde une famille. Le jeune homme promit à son père que dans quatre semaines il en aurait trouver une.

Deux jours plus tard, il remarqua que son poisson avait mauvaise mine, alors il décida de le relâcher en mer. Le soir même, il prit la petite barque de son père et s'en alla vers le large en pleine nuit. Mais soudain le vent se mit à souffler, à souffler très fort et la petite barque se renversa. Jean ne savait pas nager et il crut que sa dernière heure était arrivée. Quand, surgissant de nulle part une jeune fille le prit par son poignet et le tira jusqu'à la berge et elle attendit qu'il se réveille.

Quand il ouvrit les yeux et qu'il vit la jeune fille il prit peur, mais Alice lui expliqua son histoire et quand elle eut fini il ne la craignait plus. De but en blanc, une queue de poisson remplaça les jambes de la fille.

Elle le reprit par le poignet et l'entraîna dans l'eau. Tout à coup, un château de coquillage se dressa devant lui, il était émerveillé. Alice l'invita à entrer. A l'intérieur c'était encore plus merveilleux : elle poussa une porte et ils se retrouvèrent dans une grande pièce ou se trouvait aussi un homme assis sur un trône : "c'est mon père " dit Alice à Jean.

Jean se tourna vers l'homme dont parlait Alice et il vit qu'il lui faisait signe d'avancer, alors il obéit et il avança. Quand il se retrouva à la hauteur du père d'Alice, il s'inclina, et il vit qu'une couronne en or ornait sa tête, il comprit donc que c'était un roi et qu'Alice était une princesse puisqu'elle était la fille du roi. Jean se relevât mais toujours en laissant sa tête légèrement inclinée vers le bas.

Il demanda au roi la main de sa fille. Le roi soudain devint embarrassé, il regarda Alice puis Jean et d'un air grave il dit à Jean : " je ne peux pas te la donner , je l'ai promis à quelqu'un d'autre "
Après cette réponse, Jean sentit la colère monter en lui mais il se retint et s'en alla sans même dire un adieu. Quant à Alice, elle qui ne savait pas quelle était fiancée et bientôt mariée, elle s'évanouit. On la transporta dans sa chambre et depuis elle n'en sortait plus.

Jean quant à lui essayait de l'oublier, alors il aidait sa mère à la boutique. Un jour, ils eurent la visite d'un assez grand homme accompagné d'une très belle jeune fille. Jean en tomba tout de suite amoureux, et il en oublia Alice. Sa mère voyant cela fut bien contente qu'il aime enfin une fille et elle proposa à l'homme qui accompagnait la jeune fille de faire le mariage dans deux mois, car l'homme avait aussi comprit.

La jeune fille s'appelait Marina, elle avait dix-huit ans, elle était d'une grande beauté mais son coeur renfermait la méchanceté et Jean ne s'en apercevait pas .
Alice quant à elle, était promise au frère de Marina, qui n'était pas plus gentil que sa soeur .
Un jour d'été, Jean décida d'aller pêcher. Mais quand il fut au large, il aperçut au loin un petit poisson couleur or qui barbotait à la surface . Jean comprit tout de suite qu'il s'agissait d'Alice. Il nageât le plus vite qu' il pût jusqu'à elle, mais en vain, elle s'éloignait. Soudain, il fut aspiré vers le fond de l'océan. Il se retrouva devant le palais d'Alice qui semblait abandonné.

Il entra et il traversa tout les couloirs qu'il avait déjà traversé en compagnie d'Alice, mais là , il n'eut pas la même sensation de grandeur et de beauté , tout était calme, triste, sombre ...

Mais soudain, il entendit des rires qui venait du jardin. Il se précipita pour voir ce qu'il se passait et il vit Alice en robe blanche assise à coté d'un beau jeune homme qui lui tenait la main. Ils étaient à table avec d'autres personnes que Jean ne connaissait pas. Il devina que le jeune homme était le fiancé et même peut-être, mari d'Alice.
Cela le mit hors de lui et il déboula en trombe parmi les invités. Quand il arriva à la table d'Alice, il la prit par le poignet et ils remontèrent à la surface. Alice pensait qu'il était parti dans un autre pays. Mais non, il était là bien vivant la regardant de ses beaux yeux bleus. Jean l'emmena jusqu'à la plage, mais là il redécouvrit avec stupeur quelle avait une queue de poisson. Alice voyant son mécontentement, lui dit :
- Je connais une magicienne - sorcière , qui pourra me l'ôter.
Jean alla chercher chez lui des draps et il mit Alice dessus , comme ça il pourrait la porter. Peu après, ils se retrouvèrent devant une grande porte noire...

Après un temps d'hésitation, ils entrèrent. Un long couloir se dressait devant eux , il était sombre, des toiles d'araignées pendaient sur les murs du couloir. Ils commencèrent à marcher .
Une heure plus tard, ils arrivèrent devant une pièce qui était dans le même état que le couloir. Une vieille dame, vêtu de noir, les cheveux en bataille, le teint blanc, les yeux livides, les regardait tout en marmonnant. Alice et Jean, effrayés, n'osaient plus bouger.

Après les avoir examinés, la vieille femme leur dit :
- Bonjour! entrez donc, je suppose que vous avez besoin de mes dons magiques.
Alice décida de parler la première et elle dit :
- Pouvez me mettre des jambes à la place de cette queue de poisson ?
La sorcière lui répondit :
- Non ! mais par contre je peux donner une queue de poisson à ton mari.

Jean accepta, et il se retrouvèrent tous les deux sur la plage et Jean en baissant la tête vit qu'il avait une queue de poisson , mais cela ne l'étonna pas.
Ils plongèrent dans la mer. Quelques minutes plus tard, ils étaient dans le jardin impérial.

Mais dès que le roi aperçu Alice, il se mit dans une grande colère ; il l'attrapa par le bras, et alla l' enfermer dans sa chambre. Quant à Jean, le roi l'enferma dans un cachot ... les oubliettes.

Un an plus tard ...

Le roi était gravement malade. Ses sujets avaient fait appel à tout les médecins du monde, mais en vain ...
Quant à Alice, son père ne voulait plus la voir, il l'avait fait rejoindre Jean, dans les oubliettes.
Mais un jour, Jean demanda à un garde :
- J'aimerais voir le roi ! J'ai su qu'il était malade. J'ai quelques diplômes de médecine.
Le garde lui répondit qu'il allait voir le roi pour lui demander une audience une demi-heure plus tard ...
le garde revint essoufflé, et il lui dit :
Le roi veut bien vous accorder une dernière chance d'être libre, suivez moi.
Quelques instants plus tard , ils entrèrent dans une grande chambre blanche, c'était la chambre du roi quand il était malade. Jean s'approcha et dit au roi :
Malgré tout ce que vous m'avez fait subir, je vais essayer de vous guérir.
Et il sortit de sa poche un petit flacon qui renfermait un sirop bleu. Il dit au roi de le boire et le souverain s' exécuta. Puis, Jean ajouta :
Maintenant, il faut que vous attendiez jusqu'à demain matin et, il se retira.

Le lendemain matin ...
Jean avait dormi une fois de plus dans le froid en compagnie d'Alice en espérant que son sirop marcherait. Puis, ce fut l'heure du pain sec et de l' eau ; mais à la place du garde habituel, le roi en personne vint les inviter à déjeuner en sa compagnie.
Jean était fou de joie !

Plus tard... Après avoir mille fois remercié Jean, le roi proposa un dimanche pour fêter les noces. Alice regarda Jean et Jean regarda Alice dans le blanc des yeux .

Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants







Les contes sont la propriété de leurs auteurs.
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Isabelle de contes.biz