Conte enfant
 
Fabrique un conte perso

 Conte arabe (60)
 Conte bébé (6)
 Conte chinois (16)
 Conte de fee (77)
 Conte ecole (34)
 Conte enfant (26)
 Conte japonais (32)
 Conte merveilleux (78)
 Conte mexicain (20)
 Conte russe (13)
 Conte tunisien (4)
 Contes africain (71)
 Contes andersen (57)
 Contes animaux (78)
 Contes bretons (16)
 Contes de grimm (139)
 Contes de la becasse (17)
 Contes de la crypte (34)
 Contes de noel (73)
 Contes de perrault (13)
 Contes des milles et une nuit (4)
 Contes du Maroc (3)
 Contes du monde (45)
 Contes écrits par des enfants (97)
 Contes égyptiens (2)
 Contes en ligne (72)
 Contes et légendes (26)
 Contes fantastiques (12)
 Contes hoffmann (12)
 Contes horreur halloween (3)
 Contes inde (32)
 Contes marocain (33)
 Contes scandinaves (7)
 Contes traditionnel (25)
 Fable La Fontaine (31)
 Histoire du conte (11)

 
Les mouettes  Format imprimable  Format imprimable (pour imprimer le conte)

Comme deuxième nom, la mouette s’appelle, « rieuse », c’est donc un animal gai est joueur, qu’il faut en déduire. J’aime à les contempler planer au-dessus des flots, lutter contre le vent afin d’avancer, tout en lançant son cri rauque. Ou alors le groupe qui poursuit un bateau de pêcheurs, avec quelques-unes qui plongent rapidement derrière le chalutier et remonte vite vers le ciel, tout ça est un spectacle que je ne me lasse pas de regarder ou d’entendre.

L’hiver le long de la plage, m’accompagnant dans mes longues promenades, courbé en deux pour réussir à avancer contre le vent, je progresse péniblement, elles sont là, criant encore plus fort, es-ce le vent qui amplifie leurs cris ?

Un jour, sur le pas de ma porte, prêt à partir pour prendre mon bol d’air et d’iode, quelque chose me sembla bizarre, une drôle de sensation indéfinissable me pris les tripes mais impossible d’expliquer pourquoi. En avançant doucement dans la Grand-rue qui mène à la plage, cette gêne s’accentuait mais toujours pas moyen d’en trouver la raison. Arriver à quelques mètres du sable fin, une odeur me pris les narines et tout à coup j’ai tout réalisé, tout compris, depuis le début, je n’entendais pas le cri des mouettes, et la en même temps que cette constatation j’ai su pourquoi toute de suite. Je les voyais, toutes engluées de mazout, dans l’incapacité de se déplacer, d’ouvrir le bec, donc de crier. Mon cœur a fait un bond dans la poitrine et j’ai dû m’asseoir vite fait sur le muret de la digue. Ce n’est pas vrai, une marrée noire est venue souillée la plage, noircir tous ces beaux coquillages, engluer les oiseaux, assaillir les narines d’une odeur nauséabonde.

J’’en ai eu les larmes aux yeux, et un sentiment d’impuissance me pesa lourdement sur les épaules.

En remontant sur la ville, pour aller prévenir les autorités du désastre, je me suis demandé, « ça gênait tant que ça que les mouettes soient rieuses, il fallait leur coller les plumes et le bec » ?







Les contes sont la propriété de leurs auteurs.
Envoyez moi vos contes sur ce mail (ajoutez votre nom, prénom et âge), je les mettrai en ligne avec plaisir!
Isabelle de contes.biz