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La lègende du maïs  Format imprimable  Format imprimable (pour imprimer le conte)

Il y a bien longtemps, les tribus indiennes entrèrent en guerre les unes avec les autres. Il devint très difficile de circuler car chacun soupçonnait les voyageurs d'être des espions des tribus adverses. Pourtant, une pauvre vieille et son petit-fils allaient de campement en campement, cherchant une tribu qui voudrait bien les accueillir car ils n'avaient plus de famille. Mais partout, ils étaient repoussés.
Un jour, ils arrivèrent enfin chez des Indiens qui les invitèrent à s'asseoir près du feu et à manger avec eux. Le chef de la tribu dit à la vieille femme:

Vous pouvez rester avec nous, si vous ne craignez pas la faim. Il n'y a pas beaucoup de gibier sur nos terres, mais, le peu de nourriture que nous avons , nous serons heureux de le partager avec vous.

Nous n'avons pas besoin de grand-chose, répondit la grand-mère, et je travaillerai pour vous. Je m'occuperai des enfants pendant que les parents iront chercher à manger.
Le lendemain, comme d'habitude, les hommes partirent à la chasse, les femmes s'en allèrent cueillir des fruits, des plantes, et chercher de l'eau. Les enfants restèrent seuls. Quelle chance ils avaient de pouvoir jouer toute la journée, sans être embêtés par des grandes personnes !
Oui, mais ils n'avaient rien à manger... Les parents ne rentraient de la chasse ou de la cueillette que le soir, et leurs petits estomacs trouvaient la journée bien longue.
Ce jour-là, donc, les enfants jouèrent longtemps puis, quand ils commencèrent à être fatigués, la vieille femme les appela. Ils s'approchèrent d'elle, très étonnés.

Mais qu'est-ce que tu fais, grand-mère ? demanda l'un d'eux.

Je vous prépare de la bouillie de maïs, répondit-elle, en remuant une épaisse purée dans une grande marmite.

Les enfants n'en avaient jamais vu , mais dès qu'ils furent tous rassasiés, ils s'assirent autour de la vieille , comme des poussins blottis près de leur maman poule, et elle se mit à leur raconter de merveilleuses histoires.
Et désormais, ce fut pareil tous les jours. Grâce au mais de la vieille femme, les enfants ne connaissaient plus la faim,et en plus ils apprenaient toutes sortes de contes !
Les mois passèrent et, de jour en jour, la vieille femme paraissait plus fatiguée. Pourtant, elle préparait comme d'habitude le repas des enfants. Un jour, elle n'eut pas la force de se lever, mais à midi, son petit-fils trouva près d'elle la marmite pleine de bouillie. Elle lui dit :

J'ai semé du maïs et il a bien poussé. Mais il doit encore être arrosé et sarclé. Il faudra que tu t'en occupes, avec les autres enfants.

Ce furent ses dernières paroles, mais elle continua à donner la bouillie jusqu'à ce que les épis soient mûrs. Ce jour-là, quand son petit-fils entra dans sa tente, il ne la trouva pas. Personne ne la revit jamais : elle s'était changée en maïs.

Aujourd'hui encore, si vous regardez un épi enveloppé de ses feuilles, vous verrez des fils d'argent : ce sont les cheveux de la bonne vieille qui a apporté le maïs pour que les petits Indiens ne souffrent plus de la faim.

Adapté d'une légende des Indiens d'Amérique. Toutes les mythologies attribuenz à des personnages surnaturels le don des plantes nourricières fondamentales; ainsi pour la Grèce, Athéna fit jaillir l'olivier. Ici, le souvenir de la bienfaitrice se perpétue dans la plante : la barbe du maïs représente les cheveux de la vieille femme.







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Isabelle de contes.biz