C ‘est un jouet qui traîne, un jouet muet. C’est une place vide où t’attends le tabouret, le lit qui ne sera pas défait ce soir. Je n’entendrais pas ta voix me dire bonsoir. Qu’as-tu fait de ton temps mon petit, toi qui le partage entre nous et lui. Faut-il être cruel pour venir te chercher et empêcher de t’éclore en famille, dans ton foyer. C’est encore ce porte-manteaux libre, mort, qui me rappelles que demain encore, il faudra t’attendre, seulement penser, penser que les années vont passer entre la joie de te voir et la tristesse de l’au revoir.