Sindbad le marin", "Aladdin et la lampe merveilleuse", "Ali Baba et les 40 voleurs", tout le monde connaît ces histoires grâce à Walt Disney et aux livres illustrés. Beaucoup plus rares sont ceux qui ont lu, entendu, ou vu l'histoire de Scheherazade et du Sultan des Indes... C'est pourtant ce conte qui contient tous les autres et qui en éclaire le sens véritable. C'est aussi celui que nous vous proposons de découvrir comme une invitation à entrer dans l'ensemble de ce répertoire oriental. Ce répertoire contient plus d'une centaine d'histoires en tous genres...

Scheherazade et le Sultan des Indes montre comment un homme considéré comme étant le plus puissant du monde par son peuple décida un jour d'épouser chaque soir une jeune vierge et de la faire mourir au petit matin... Vous découvrirez quelles mésaventures l'ont conduit à prendre cette terrible décision. Vous découvrirez comment le courage, la générosité, la culture et la verve d'une jeune fille ont réussi l'exploit de réconcilier le Sultan avec le genre féminin. Un hommage à l'incomparable puissance de la parole.

Conte et musique orientale...

"Le sultan des Indes et son frère le roi de Samarcande étaient assis sous l'arbre et devisaient de ce que serait leur avenir maintenant qu'ils avaient fui leur condition de princes quand ils entendirent comme un bruit de tempête venant de l'océan. Au dessus de leur tête, le ciel était toujours aussi bleu, il faisait toujours aussi chaud, pourtant sur une zone bien délimitée de la mer des vagues hautes comme des palais s'étaient levées et se fracassaient les unes contre les autres. Les flots se fendirent en deux comme l'avait fait jadis la Mer Rouge et de là monta une colonne de fumée noire comme du charbon, si haute qu'elle touchait le toit du ciel et cette colonne se mit à glisser sur l'eau qui se referma aussitôt.La chose traversa la plage,franchit le rideau des palmiers,entra dans le champ et se dirigea tout droit vers l'arbre sous lequel étaient installés les deux rois. Ils retrouvèrent leur âme d'enfant le temps d'escalader le tronc pour se cacher dans le feuillage qui, Allah soit béni était fort épais..."