Les contes pour enfant du monde

l'hyène et les habitants de bélédougou
kiiné , kiinechou , 23ans


il était une fois un village paisible du nom de bélédougou,
l'hyène du nom de souroukouba leur proposère de construire une école pour qu'ils puissent apprendre à leurs enfants à lire et à écrire.
ainsi fait,un beau jour ils dévorèrent tous les enfants et s'en allèrent loin,très loin...
les villageois inquiets de pas voir arriver leurs enfants à l'heure habituelle allèrent à l'école et virent avec désolation qu'il ne restait que des os.
ils appelèrent zonzaniba le lièvre en pleurs , lui racontèrent ce que souroukouba leur avait fait et lui promirents mille richesses s'il pouvait le leur ramener.
zonzaniba se metta alors en quête et après quelques mois,rencontrèrent souroukouba dans une grotte presque mort de faim,
-souroukouba,que fais tu ici
-ah zonzaniba,j'ai tres faim et je suis trop faible pour aller charcher à manger
-hein souroukouba ça tombe bien en venant tout de usite j'ai depassé une chèvre qui venait de mourir dont le sang est encore chaud,si nous nous depêchons on arrivera avant les charognards..
-hé grand frère zonzani qu'attendons nous alors,allons y tout de suite
-ah non ya une condittion,là ou on va c'est à coté d'une ferme rempli de chèvres bien vivantes et de la façon dont je te connais,si je t'ammène comme ça et que tu découvres où c'est,tu en feras une habitude d'aller chasser par là bas,alors si tu acceptes que je t'enferme dans un sac je t'emporterais sur ma charette.
-hé grand frère zonzani ya aucun problème,ce sera fait comme tu le voudras,enferme moi vite dans le sac et partons.
zonzani enferma alors souroukouba dans un sac,l'attacha solidement et le deposa sur sa charette et ils s'en allèrent vers....le bélédougou évidemment.
en cours de route les pas du sabot de l'âne scandait en cadence:
bélé an béta bélédougou bi, bélé an bé ta bélé dougou bi....
souroukouba en attenda cela pris peur:
-zonzaniba tu entends ce que scandent les pas de ton âne,qu'on va au bélédougou,il faut pas m'y ammener car ils me cherchent
-non souroukouba on part vers la chèvre morte qui t'attends tout chaud,n'écoute pas cet âne il perd la tête.
alors cêci continua jusqu'à bélédougou où zonzaniba remit souroukouba aux habitants qui le frappèrent,frappèrent tous jusqu'à epuisement
ils lui demandent
-souroukouba tu es encore vivant
-non j'ai un peu de douffle
ils recommencent à le bastonner,ensuite
-souroukouba tu es encore vivant
-non j'ai encore un peu de souffle
ils continuèrent ainsi jusqu'à ce qu'il mourut roué de coups.



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