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La Vie et l'abondance Christiane, coumba, 59 Format imprimable  Format imprimable (pour imprimer le conte)


Un homme était pauvre. Dans sa chaumière, il regardait mourir les dernières cendres de son feu.
« Que vais-je faire », hurlait-il à l’intérieur de lui-même tant ses pensées depuis longtemps l’obsédaient.
Son épouse silencieuse venait de coucher les enfants et ravaudait une paire de chaussettes de l’un d’eux.
- Ecoute, dit-elle.
Son mari d’abord distrait par sa peur finit par se tourner vers elle.
- Ecoute le vent, dit-elle.
Ce soir-là, le vent souffle fort, si fort que par moments, en s’engouffrant dans les formes et les volumes de la nature avoisinante, il crée des hurlements de loups.
- Cela pourrait me glacer le sang, lui dit-il.
- Pourtant il n’en est rien, tu sais qu’il s’agit du vent. Tu sais qu’il joue avec les feuillages, la hauteur des troncs et les espaces entre-eux. Tu sais qu’il a pris de la force dans la plaine avant de mettre toute sa puissance dans ce petit bois derrière chez nous. Alors, crois-tu aux loups ?
- Mais non , lui répond-il , irrité. Je sais qu’il s’agit du vent.
- De même avec tes pensées. Tu sais que dans les jours précédant celui-ci tu as remarqué la diminution du bois et la fin de nos économies. Le feu se meurt et nous, nous allons nous coucher. Fais taire ce loup à l’intérieur de toi. Ecoute ton cœur qui croit à la Providence.
« Viens près de moi », dit-elle avec tendresse, en nous serrant l’un contre l’autre nous avons toujours chaud .

L’homme quelque peu dépité et décontenancé n’a plus d’énergie à mettre à sa tête, il suit son épouse et se couche à ses côtés. La nuit passe.
- Papa, papa, appelle sa petite fille très tôt matin.
- Oui ma chérie, que veux-tu ?
- Je n’ai pas su ouvrir la porte du jardin tant il y a du bois juste derrière.
Interpellé, le père va vers la fenêtre et découvre le cadeau du vent : d’innombrables branches de tous calibres s’amoncellent en un immense fagot qu’il n’a plus qu’à débiter en rondins.
« C’est la première réponse » , lui dit son épouse.
1
Tandis que l’homme coupe ses bûches, un voisin du village tout à côté le rejoint.
- Mais où as-tu trouvé tout ce bois, l’interroge-t-il. Nous sommes si dépourvus, ajoute-t-il, penaud.
- Va chercher ta carriole et ton cheval, tu vas emporter ta part.
Chose dite, chose faite, les deux hommes chargent l’équivalent d’une moitié du tas et l’emmènent vers l’autre village.
- Assieds-toi, lui dit la femme de son ami, et prends ! Elle lui tend une bonne soupe épaisse et un gros morceau de pain doré et croustillant qu’elle a cuit le matin même
« Pour célébrer la fin de notre réserve de bois, j’avais préparé ce repas rituel », lui dit-elle.
- Rituel ?
- Mais oui. Je dis ma gratitude à la Vie car je sais qu’elle crée le vide pour que j’apprécie le plein. Regarde, cela n’a pas tardé, mon mari t’a rencontré et nous voilà en possession d’une nouvelle réserve.

Tranquille, l’homme est rentré chez lui. Ravis, ses enfants ont dégusté avec leur mère la part du bon pain croustillant qu’il leur ramenait.








Un homme était pauvre. Dans sa chaumière, il regardait mourir les dernières cendres de son feu.
« Que vais-je faire », hurlait-il à l’intérieur de lui-même tant ses pensées depuis longtemps l’obsédaient.
Son épouse silencieuse venait de coucher les enfants et ravaudait une paire de chaussettes de l’un d’eux.
- Ecoute, dit-elle.
Son mari d’abord distrait par sa peur finit par se tourner vers elle.
- Ecoute le vent, dit-elle.
Ce soir-là, le vent souffle fort, si fort que par moments, en s’engouffrant dans les formes et les volumes de la nature avoisinante, il crée des hurlements de loups.
- Cela pourrait me glacer le sang, lui dit-il.
- Pourtant il n’en est rien, tu sais qu’il s’agit du vent. Tu sais qu’il joue avec les feuillages, la hauteur des troncs et les espaces entre-eux. Tu sais qu’il a pris de la force dans la plaine avant de mettre toute sa puissance dans ce petit bois derrière chez nous. Alors, crois-tu aux loups ?
- Mais non , lui répond-il , irrité. Je sais qu’il s’agit du vent.
- De même avec tes pensées. Tu sais que dans les jours précédant celui-ci tu as remarqué la diminution du bois et la fin de nos économies. Le feu se meurt et nous, nous allons nous coucher. Fais taire ce loup à l’intérieur de toi. Ecoute ton cœur qui croit à la Providence.
« Viens près de moi », dit-elle avec tendresse, en nous serrant l’un contre l’autre nous avons toujours chaud .

L’homme quelque peu dépité et décontenancé n’a plus d’énergie à mettre à sa tête, il suit son épouse et se couche à ses côtés. La nuit passe.
- Papa, papa, appelle sa petite fille très tôt matin.
- Oui ma chérie, que veux-tu ?
- Je n’ai pas su ouvrir la porte du jardin tant il y a du bois juste derrière.
Interpellé, le père va vers la fenêtre et découvre le cadeau du vent : d’innombrables branches de tous calibres s’amoncellent en un immense fagot qu’il n’a plus qu’à débiter en rondins.
« C’est la première réponse » , lui dit son épouse.
1
Tandis que l’homme coupe ses bûches, un voisin du village tout à côté le rejoint.
- Mais où as-tu trouvé tout ce bois, l’interroge-t-il. Nous sommes si dépourvus, ajoute-t-il, penaud.
- Va chercher ta carriole et ton cheval, tu vas emporter ta part.
Chose dite, chose faite, les deux hommes chargent l’équivalent d’une moitié du tas et l’emmènent vers l’autre village.
- Assieds-toi, lui dit la femme de son ami, et prends ! Elle lui tend une bonne soupe épaisse et un gros morceau de pain doré et croustillant qu’elle a cuit le matin même
« Pour célébrer la fin de notre réserve de bois, j’avais préparé ce repas rituel », lui dit-elle.
- Rituel ?
- Mais oui. Je dis ma gratitude à la Vie car je sais qu’elle crée le vide pour que j’apprécie le plein. Regarde, cela n’a pas tardé, mon mari t’a rencontré et nous voilà en possession d’une nouvelle réserve.

Tranquille, l’homme est rentré chez lui. Ravis, ses enfants ont dégusté avec leur mère la part du bon pain croustillant qu’il leur ramenait.





Un homme était pauvre. Dans sa chaumière, il regardait mourir les dernières cendres de son feu.
« Que vais-je faire », hurlait-il à l’intérieur de lui-même tant ses pensées depuis longtemps l’obsédaient.
Son épouse silencieuse venait de coucher les enfants et ravaudait une paire de chaussettes de l’un d’eux.
- Ecoute, dit-elle.
Son mari d’abord distrait par sa peur finit par se tourner vers elle.
- Ecoute le vent, dit-elle.
Ce soir-là, le vent souffle fort, si fort que par moments, en s’engouffrant dans les formes et les volumes de la nature avoisinante, il crée des hurlements de loups.
- Cela pourrait me glacer le sang, lui dit-il.
- Pourtant il n’en est rien, tu sais qu’il s’agit du vent. Tu sais qu’il joue avec les feuillages, la hauteur des troncs et les espaces entre-eux. Tu sais qu’il a pris de la force dans la plaine avant de mettre toute sa puissance dans ce petit bois derrière chez nous. Alors, crois-tu aux loups ?
- Mais non , lui répond-il , irrité. Je sais qu’il s’agit du vent.
- De même avec tes pensées. Tu sais que dans les jours précédant celui-ci tu as remarqué la diminution du bois et la fin de nos économies. Le feu se meurt et nous, nous allons nous coucher. Fais taire ce loup à l’intérieur de toi. Ecoute ton cœur qui croit à la Providence.
« Viens près de moi », dit-elle avec tendresse, en nous serrant l’un contre l’autre nous avons toujours chaud .

L’homme quelque peu dépité et décontenancé n’a plus d’énergie à mettre à sa tête, il suit son épouse et se couche à ses côtés. La nuit passe.
- Papa, papa, appelle sa petite fille très tôt matin.
- Oui ma chérie, que veux-tu ?
- Je n’ai pas su ouvrir la porte du jardin tant il y a du bois juste derrière.
Interpellé, le père va vers la fenêtre et découvre le cadeau du vent : d’innombrables branches de tous calibres s’amoncellent en un immense fagot qu’il n’a plus qu’à débiter en rondins.
« C’est la première réponse » , lui dit son épouse.
1
Tandis que l’homme coupe ses bûches, un voisin du village tout à côté le rejoint.
- Mais où as-tu trouvé tout ce bois, l’interroge-t-il. Nous sommes si dépourvus, ajoute-t-il, penaud.
- Va chercher ta carriole et ton cheval, tu vas emporter ta part.
Chose dite, chose faite, les deux hommes chargent l’équivalent d’une moitié du tas et l’emmènent vers l’autre village.
- Assieds-toi, lui dit la femme de son ami, et prends ! Elle lui tend une bonne soupe épaisse et un gros morceau de pain doré et croustillant qu’elle a cuit le matin même
« Pour célébrer la fin de notre réserve de bois, j’avais préparé ce repas rituel », lui dit-elle.
- Rituel ?
- Mais oui. Je dis ma gratitude à la Vie car je sais qu’elle crée le vide pour que j’apprécie le plein. Regarde, cela n’a pas tardé, mon mari t’a rencontré et nous voilà en possession d’une nouvelle réserve.

Tranquille, l’homme est rentré chez lui. Ravis, ses enfants ont dégusté avec leur mère la part du bon pain croustillant qu’il leur ramenait.























Coumba

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Isabelle de contes.biz